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Tout le monde est créatif… mais pas forcément autonome

Qu’on le veuille ou pas, chacun est créatif au travail. Nous sommes tous confrontés à des défis plus ou moins grands dans notre quotidien que nous relevons à notre manière. Cette faculté sert différents objectifs en fonction de nos désirs, comme par exemple rester dans un environnement sécurisant, éviter l’ennui, ou alors au contraire nourrir sans cesse sa soif de nouveauté et s’étendre au-delà de nos propres limites. 

Notre sentiment d’autonomie sur le lieu de travail ainsi que le droit à l’erreur va déterminer la manière dont notre créativité est alimentée et jouer un rôle capital sur notre productivité.

Hormis la satisfaction de nos besoins de base, nous aspirons à apporter quelque chose qui fera progresser l’entreprise, tout en nous procurant du plaisir et du sens.

Notre plus grand pouvoir en tant qu’humain réside dans notre capacité à crée des liens, à transposer notre expérience et notre savoir vers d’autres terrains de jeu afin de trouver des solutions aux challenges qui se présentent à nous. Pour être efficace dans ce sens, nous avons besoin d’une certaine autonomie et d’un droit à l’erreur dans notre activité. 

Priver un collaborateur de cet espace lui donnera le sentiment de travailler sous contrainte, avec son lot d’effets collatéraux tels qu’une baisse de l’engagement, moins de productivité, un replis sur soi et divers symptômes en lien avec l’augmentation de stress. 

Aujourd’hui plus que jamais l’entreprise doit innover face aux défis qu’elle rencontre et trouver des solutions hors des sentiers balisés. Il s’agit d’un atout indispensable à son développement. 

Les idées ne naissent pas forcément durant les heures de travail, ni dans les bureaux. Notre créativité peut surgir de partout et se manifester sous diverses forme, dans des endroits insolites et à des moments décalés. Ces étincelles ne sont pas à prendre à la légère, même si elles se manifestent à bas bruit dans le quotidien, car tout est utile ou le deviendra un jour. Le seul péché pour le collaborateur est d’oublier ses idées, ou de ne pas en parler et pour son manager, de ne pas l’écouter ni d’offrir d’espace pour les tester. 

Chez Peopleup, nous sommes convaincus que le manager à un rôle à jouer en tant que veilleur d’idées et facilitateur d’autonomie en créant un lieu dans lequel les employés peuvent s’exprimer et matérialiser leur imagination. Cet espace n’est pas forcément physique, mais plutôt constitué d’un ensemble de savoirs-être parmi lesquels l’écoute et la reconnaissance mutuelle jouent un rôle capital.

On pense à tort qu’il existe des personnes plus ou moins créatives que d’autres et l’on se base fréquemment sur les réalisations des individus pour évaluer leur potentiel créatif, à défaut d’observer le processus déployé. La créativité est un muscle qui a besoin d’un espace (autonomie) pour se développer, d’une salle de sport pour s’entrainer. Parmi les personnes d’apparence non imaginative et sans remous artistiques, se cachent des trésors d’ingéniosité qui pourraient bien être le salut de l’entreprise.

Par Simon Delachaux

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