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La toxicité au travail est un sujet qui touche une majorité d’entre nous. Selon une enquête récente, 80% des employés identifient au moins un collègue « toxique ». Mais d’où viennent ces tensions ? Sont-elles réellement dues à des personnalités difficiles ou à un contexte de travail problématique ?

Les origines des tensions

Les conflits entre collègues sont souvent exacerbés par le stress chronique, en hausse depuis quelques années, et par une organisation du travail qui manque de fluidité. Des comportements irritants comme la négativité, l’arrogance ou la rigidité contribuent également à ces tensions. Cependant, ce ne sont pas toujours des traits de personnalité qui en sont la cause. Bien souvent, c’est le climat de travail dysfonctionnel qui fabrique ces situations : surcharge, manque de moyens, ou rigidité des processus.

Un management défaillant

Le rôle des managers est souvent pointé du doigt : beaucoup minimisent les tensions ou manquent de formation pour intervenir efficacement. Ce désengagement de leur part aggrave les conflits, entraînant stress, burn-outs ou départs forcés des employés concernés.

La toxicité coûte cher

Au-delà de l’impact humain, ces situations ont un coût pour les entreprises. En Allemagne, par exemple, les conflits internes mal gérés représenteraient une perte de 10 milliards d’euros par an. Moins de productivité, démissions et désengagement sont les conséquences directes de cette problématique.

Une solution 

Plutôt que d’idéaliser les relations entre collègues en les imaginant comme des amitiés, il faudrait revenir à des bases simples : le respect mutuel et une gestion des conflits proactive. Améliorer l’organisation et considérer le bien-être des collaborateurs comme une priorité permettrait de réduire la toxicité au travail.

Et vous, avez-vous déjà croisé un collègue « toxique » ou ressenti le poids d’un environnement de travail difficile ? Partagez vos expériences en commentaire et discutons ensemble de ce sujet qui nous concerne tous.

Source : 24 heures

Photo : Mikhail Nilov